TACLE DE SAUVAGE : MODE D’EMPLOI (PARTIE 1)
Tacle [nom masculin] : Tacle vient de l’anglais tacle qui signifie empoigner, plaquer. Ce terme est largement utilisé dans le domaine sportif et peut avoir plusieurs significations. Il est aussi utilisé métaphoriquement dans le discours lorsqu’une personne cherche à contrer son interlocuteur.
Au football, c’est un geste qui peut être racé ou laborieux, propre ou dangereux et surtout, un tacle réussi est un tacle spectaculaire. Pour faire bref, le tacle footballistique : c’est tout un art. Et en ce qui concerne ce geste artistique, on peut aujourd’hui dénombrer un nombre important de spécialistes salasses. Chacun à sa technique et son style car oui, le tacle n’a pas de nation ni de genre. Démonstration:
Le tacle tatoueur :
Impression « Mizuno » pour la victime de Thiago Motta
Sur ces images, on a l’exemple type du « Tacle-Pute », celui que le porteur du ballon ne voit pas arriver et qui, au final, lui démonte la gueule. Thiago Motta s’est fait plaisir sur ces clichés en tatouant au crampons en 18 « Mizuno » sur la cheville de Sammaritano. Soit dit en passant, quelle paire de pompe dégueulasse, avec la languette qui se replie sur les lacets. REP À ÇA BAGGIO. Le point positif de ce tacle là, c’est que tu laisses une empreinte physique certes, mais surtout une empreinte psychologique sur ton adversaire. Alors, c’est qui l’patron!?
Encore un autre exemple de ce genre de tacle, mais plus propre cette fois, réalisé par Jack Wilshere, célèbre bourlingueur du milieu de terrain d’Arsenal. On a ici un combo « 3 en 1 » avec, le ballon qui est joué proprement, la savate pour nettoyer les godasses de l’adversaire et le tampon qui va bien, en guise de cadeau de bienvenue.
Le tacle Ninja :
Plus communément appelé « Tacle assassin » ou « Tacle de boucher », il est très efficace pour aller à la douche avant les copains. Généralement, il se pratique avec 2 bons mètres de retard sur son adversaire, les deux pieds décollés et une énergie de taureau en furie. Mickael Essien nous le démontre très bien sur cet exemple ci dessous, avec comme victime expiatoire, Andy Carroll et son catogan « Made in 1992 ».
Après, il n’est pas donné à tout le monde de maitriser cette technique de vandale et l’on peut assister à quelques ratés. Luis Suarez, plutôt habitué à tacle avec ses dents, en a fait les frais cette saison, lors du derby de la Mersey, face à Everton:
Le tacle British:
Alors celui ci a longtemps été étrenné sur les pelouses de Premier League. On ne pouvait pas donc passer à côté de ce grand classique des terrains de la Perfide Albion. Et quel meilleur ambassadeur que Paul Scholes pour illustrer ce magnifique geste bien gras. Le ballon a beau être parti des pieds de son adversaire, Paulo le rouquin lui s’en branle et s’en va défoncer la cheville de sa victime du jour. La crème de la crème.
BONUS: Le tacle artistique :
Quand il ne tente pas de faire visiter son centre d’entrainement pour quelques liasses ou qu’il ne tente pas de niquer la femme d’un de ses coéquipiers, John Terry prend le temps de jouer au football. Et même si Dirty Terry n’a plus la même hargne sur les prés vert d’outre Manche, il nous gratifie quelques fois de gestes… improbables. Ici, on découvre l’appui raté glissant en grand écart se transformant en tacle /main / relance foirée. Du Terry dans toute sa splendeur : Trash et efficace.
La suite dans le prochain épisode.
Trash Football 